Un peu d'histoire...

Sainte-Marthe s'étend dans un cadre agréable, entre le grand massif forestier du Mas-d'Agenais et de Sénestis, et l'axe routier Marmande-Casteljaloux. Le village est situé sur le côteau dominant la vallée de l'Avance.

Son territoire fut détaché, avec celui de Fourques-sur-Garonne, de la paroisse de Caumont-sur-Garonne en 1792 (qui regroupait les paroisses de Saint-Germain, Sainte-Marthe, Fourques, Saint-Sauveur, Saint-Martin, Taillebourg).

En 1857, Sainte-Marthe fut détachée de Fourques pour constituer la commune actuelle. La paroisse de Saint-Sauveur fut rattachée à la paroisse de Sainte-Marthe en 1790, et fait partie de la commune depuis 1857.

L'église paroissiale de Sainte-Marthe remonte à la plus haute antiquité. On trouve trace dès 977 d'un sanctuaire très ancien, dans une charte de donation dans laquelle Gombaud, évêque de Vasconie et son frère Wilhem Sanche attribuent aux bénédictins de la Réole la moitié du revenu de l'église de Sainte-Marthe. Les disciples de Saint-Benoït ont exercé ce droit jusqu'à l'abolition du système féodal en 1789.Sur proposition du Conseil Municipal, aidé par la population et avec un secours de l'état, l'Eglise actuelle fut reconstruite en 1895, sur l'emplacement du sanctuaire.

L'Eglise de Saint-Sauveur, construction du XVIIème siècle conserve son cachet ancien.

Le bâtiment de l'école, qui comprenait auparavant la Mairie dans sa partie centrale, date de la constitution de la commune.

Les origines de l'ancien presbytère remontent bien avant la révolution. Avant sa restauration en 2005, il comprenait un logement et la cantine scolaire. De gros travaux de réhabilitation on été entrepris et il abrite désormais la Mairie, avec sa salle du Conseil Municipal, les archives et une salle réservée aux aînés.

Sur l'Avance sont construits 7 moulins, tous privés, avec (du nord au sud): le moulin de Moulinot, le moulin de Tarre de Bas, le Moulin de Larode, le moulin de Trivail, le moulin du Cruq, le moulin du Tarre et le moulin de Mézailles. Certains datent d'avant le révolution. Ils étaient à usage de minoterie sauf le moulin du Tarre qui était une glacière l'été et une scierie l'hiver. La dernière activité de minoterie a cessé en 1962. Le dernier recensement des moulins de Lot-et-Garonne a été réalisé par le Conseil Départemental en 1996.

Sainte-Marthe compte également un château, classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, depuis le 08 juin 1978, pour ses façades et toitures. Château

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